Boualem Sansal libéré : “La guerre d’Algérie continue et la France est humiliée” (Michel Onfray)
Urgent ! Boualem Sansal, le célèbre romancier algérien, a été libéré après un an de détention en Algérie. Son transfert en Allemagne pour des soins médicaux soulève des questions brûlantes sur les relations diplomatiques entre Paris et Alger. Cette libération, perçue comme un échec de la France, met en lumière des tensions historiques toujours palpables.
Les intervenants sur le plateau de Pascal Pro, dont Gautier Lebrette et Michel Onfray, ont immédiatement réagi. Selon eux, l’Allemagne a joué un rôle crucial en tant qu’intermédiaire, là où Emmanuel Macron n’a pas réussi à mobiliser d’autres partenaires européens. Cette médiation allemande permet à l’Algérie de préserver sa dignité face à son ancienne puissance coloniale, la France.
Gérard Carrerou a souligné l’inaction de Paris, qui a laissé un homme de 80 ans, malade, en prison pendant une année. La France est désormais spectatrice d’un processus diplomatique dont elle n’a pas les rênes. Le débat s’intensifie, révélant des fractures idéologiques au sein de la société française.
Marine Le Pen a salué la libération sans polémique, tandis que d’autres voix, notamment à gauche, rappellent les accusations de complaisance de Sansal envers la droite. Sabrina Medjaber a dénoncé un double discours politique, mettant en lumière les fractures idéologiques autour de l’Algérie et de l’islam politique.
Michel Onfray a lancé une attaque franche contre Benjamin Stora, historien de référence sur la guerre d’Algérie. Selon lui, la vision de Stora monopolise le récit historique, alimentant un sentiment de culpabilité permanente en France. Onfray appelle à une réécriture de l’histoire pour aborder les violences internes du FLN.
Cette libération de Boualem Sansal n’est pas qu’un événement isolé. Elle incarne les luttes de mémoire et les tensions idéologiques qui continuent de marquer les relations franco-algériennes. La guerre d’Algérie, loin d’être un souvenir lointain, reste un sujet brûlant qui divise encore profondément la société française.
Les conséquences de cette libération sont encore à explorer, mais une chose est claire : la France doit maintenant réagir face à cette humiliation diplomatique. Le débat est lancé, et l’issue pourrait redéfinir les relations entre Paris et Alger pour les années à venir.
