🔴 URGENCE POLITIQUE : Manuel Bompard clash ouvertement le gouvernement sur le budget 2026, les municipales et la liberté de la presse !
Ce jeudi soir sur BFMTV, Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône et pilier de La France insoumise, s’est installé au cœur de la tourmente politique française. Entre tensions explosant autour du budget 2026, une campagne municipale chaotique et un débat enflammé sur la liberté des médias, ses propos saisissants ne laissent personne indifférent.
Le ton est donné d’entrée : le député affirme haut et fort que le budget 2026, présenté par l’exécutif, est voué à l’échec, dénonçant un texte qu’il qualifie d’inacceptable et contestant fermement toute idée de compromis. “Il est difficile d’imaginer que ce budget passe à l’Assemblée,” prévient-il. Plus encore, il rejette catégoriquement l’utilisation de l’article 49.3, redoutée ces derniers jours.
Pour Bompard, la solution est radicale : un rejet pur et dur du budget, suivi, si nécessaire, par une motion de censure qui pourrait faire tomber l’actuel gouvernement. “Je souhaite que ce budget soit battu. Cela implique que nous ayons un autre gouvernement,” martèle-t-il, soulignant l’urgence d’un changement en profondeur face à une politique rejetée par une majorité de Français.
Sur fond de crise sociale majeure, le député détaille les conséquences dramatiques que ce budget pourrait entraîner : économies massives sur le système de santé, gel des financements pour le ministère de la Transition écologique, baisse drastique de la prime de Noël pour les allocataires du RSA. “Ce budget diviserait la croissance par deux et ferait payer plus d’impôts à des centaines de milliers de Français,” alerte-t-il, ajoutant que les retraités verraient leur pouvoir d’achat s’effondrer faute de revalorisation.
Venons-en à la presse, terrain d’une bataille tout aussi féroce. Interrogé sur la polémique alimentée par les accusations du Rassemblement national et d’une partie de la droite dénonçant une tentative de “museler la presse” par Emmanuel Macron, Manuel Bompard s’élève contre l’idée même d’une labellisation étatique des médias. “Ce n’est pas la bonne méthode pour répondre aux fausses informations et à la désinformation massive qui gangrène aujourd’hui nos réseaux sociaux,” souligne-t-il.
À la place, il propose la création urgente d’un conseil de déontologie médiatique indépendant, comprenant des professionnels, des représentants syndicaux et des citoyens, mais fermement éloigné de tout contrôle gouvernemental. “Il faut que ce soit la société civile qui contrôle l’application des règles déontologiques, pas l’État,” insiste-t-il avec force, dénonçant parallèlement l’inefficacité et le manque de moyens de l’ARCOM, l’autorité censée réguler les médias audiovisuels.

Le député ne mâche pas ses mots face à l’attitude de certains partis extrémistes, fustigeant la tentative récurrente de minimiser la menace de l’extrême droite et de diaboliser La France insoumise. “Jamais nous, insoumis, ne serons diabolisés à tort alors que nous sommes un mouvement antiraciste, engagé contre toutes les formes de discrimination,” affirme-t-il en réfutant les accusations d’antisémitisme qui lui sont portées, qu’il considère comme déconnectées de toute réalité.
Une autre séquence choc concerne les violences politiques : Manuel Bompard dénonce l’instrumentalisation partisane des actes comme celui qui a visé Jordan Bardella, réduisant à néant toute tentative de parité dans la gravité des violences. “L’extrême droite tue, et cela est une réalité dramatique et constante que certains refusent de voir,” rappelle-t-il, évoquant plusieurs attaques mortelles attribuées à des militants d’extrême droite ces dernières années.
Le climat électoral est tout aussi explosif. À moins de cent jours du premier tour des municipales, Manuel Bompard met les points sur les “i” : “Il faut qu’une insoumise soit élue à Paris, il n’est pas question d’un compromis qui permettrait au Parti socialiste de conserver la mairie,” prévient-il sans détour. Les options pour le second tour sont claires : si La France insoumise est en tête, des alliances seront proposées à gauche pour contrer la droite et l’extrême droite. Si ce n’est pas le cas, “ce sera à la liste en tête de faire le choix,” rappelle-t-il, déplorant le refus du Parti socialiste de toute fusion, ce qui risque selon lui “de faire perdre la gauche à Paris.”
Dans cet entretien percutant, Manuel Bompard incarne la figure d’un opposant frontal, prêt à hausser le ton et à engager un combat sans concession sur plusieurs fronts. Refusant les compromis qui dilueraient ses ambitions, il pousse un cri d’alarme pour la démocratie, la justice sociale et le respect des valeurs républicaines. Une voix qui, assurément, ne passera pas inaperçue dans les semaines décisives qui viennent.
Le débat est lancé, les lignes sont tracées. Entre crise budgétaire imminente, enjeux de la liberté d’expression et prochaines élections municipales, la France politique est en ébullition. Manuel Bompard, de son côté, ne compte rien lâcher et appelle clairement à un bouleversement majeur, une urgence que le pays ne peut plus ignorer. La suite s’annonce explosive.
