Dans une interview explosive ce mardi après-midi sur Europe 1, Jordan Bardella a pris la parole avec une fermeté sans précédent, adressant un message clair à tous les Français à l’aube d’une élection présidentielle plus que décisive. “Je n’enlèverai de droits à aucun Français”, a-t-il martelé, dans un contexte de tensions sociales et politiques intenses.
Face à Cyril Hanouna, le candidat du Rassemblement National a rappelé son engagement à défendre les acquis sociaux tout en promettant une réforme profonde et juste du système des retraites. Contrairement à la polémique virale qui a enflé sur les réseaux sociaux, Bardella a précisé que pour les Français ayant commencé à travailler avant 20 ans, l’âge légal de départ resterait fixé à 60 ans, avec une progressivité allant jusqu’à 42 annuités.
La véritable rupture, a-t-il expliqué, s’adresse à ceux qui ont intégré le marché du travail plus tardivement, afin d’aligner les conditions de départ selon les carrières et les réalités économiques. “Tous les Français sont gagnants”, a-t-il assuré, dénonçant au passage l’inefficacité économique de la réforme actuelle et promettant un modèle “finançable” et “socialement juste”.
Sur la question brûlante de la double nationalité, Bardella a balayé les accusations d’exclusion, affirmant ne pas questionner la double nationalité elle-même. Il veut toutefois instaurer des restrictions pour l’accès à certains postes stratégiques de l’État, afin de préserver la sécurité nationale dans un contexte géopolitique tendu, notamment avec la Russie. “Ce sont des mesures déjà existantes dans de nombreux pays”, a-t-il rappelé.
L’interrogation sur l’abattage rituel a permis d’aborder un autre sujet sensible : Bardella a confirmé que le bien-être animal serait amélioré grâce à l’étourdissement préalable à l’abattage, tout en promettant une concertation avec les cultes pour préserver les pratiques religieuses dans des limites raisonnables. Le dialogue, a-t-il souligné, reste ouvert, loin des caricatures ou des polémiques stériles.
Face aux appels massifs d’influenceurs, d’artistes et de sportifs à faire bloc contre le Rassemblement National, Bardella n’a pas mâché ses mots. Il a dénoncé des élites souvent “expatriées” et déconnectées des réalités du peuple qui tentent d’imposer leur vision politique à ceux qui peinent à joindre les deux bouts. “Je suis extrêmement mal à l’aise face à ces condamnations morales de certains Français par d’autres”, a-t-il lancé avec vigueur.
Un autre volet dramatique de cette interview a concerné le secteur de l’éducation. Une enseignante a témoigné en direct du climat insupportable dans les établissements français, entre agressions physiques, menaces de mort et impunité des élèves perturbateurs. Bardella a répondu sans détour, annonçant des mesures radicales : protection automatique des enseignants lors de plaintes, sanctions renforcées, éviction des perturbateurs, rétablissement de l’autorité de l’État dans les écoles.
Sur le terrain fiscal, le projet de Bardella prévoit également une réforme majeure : suppression de l’impôt sur la fortune immobilière au profit d’un impôt sur la fortune financière. L’objectif affiché est clair : préserver le patrimoine des Français tout en taxant plus équitablement les très grandes fortunes pour financer des baisses d’impôts favorisant les classes populaires et moyennes.
Face aux questions pressantes des auditeurs, Bardella a livré un discours clair, sans fard ni concession, prêt à en découdre avec la machine politique en place. “Nous menons une course contre la montre”, a-t-il résumé, appelant les électeurs à ne pas céder aux intimidations et aux caricatures qui, selon lui, visent à dissuader un large segment des Français de voter pour le Rassemblement National.
Sa conclusion frappe fort, dans un pays en proie à une crise sécuritaire, économique et sociale d’une ampleur inédite : “Nous sommes prêts à agir. Cette élection offre une occasion historique de tourner la page du macronisme et de rassembler les Français autour d’un projet vrai. Ne sous-estimez pas le risque d’un saut dans le chaos avec une autre alternative.”
Ce rendez-vous médiatique, d’une intensité rare, intervient à quelques jours du scrutin et jette une lumière crue sur la bataille féroce qui se joue au cœur de la République. Jordan Bardella se positionne désormais comme un acteur incontournable, prêt à bouleverser l’échiquier politique français tout en promettant de préserver les droits essentiels des citoyens. La tension monte, le compte à rebours est lancé.
