Jordan Bardella, le président du Rassemblement National, a provoqué une onde de choc sur un plateau de télévision en déclarant que les allocations et les prestations sociales doivent être réservées aux Français. Lors d’une intervention explosive, il a affirmé que les étrangers sans contrat de travail après six mois devraient être renvoyés chez eux, suscitant une réaction immédiate de la part de ses interlocuteurs.
« C’est surréaliste », a-t-il lancé, en dénonçant une société où la priorité est donnée aux migrants plutôt qu’aux citoyens français. Bardella a insisté sur la nécessité de rétablir la « priorité nationale » dans la distribution des aides sociales, affirmant que les allocations familiales et le revenu de solidarité active (RSA) doivent être conditionnés à la nationalité française et au travail sur le territoire.
« Nous avons 2,27 millions de ménages français en attente de logements sociaux », a-t-il martelé, soulignant que les citoyens français doivent avoir la priorité. Pour lui, il est inacceptable que des étrangers occupent des logements sociaux sans contribuer au système. Il a également critiqué les partis de gauche, les accusant de favoriser une « préférence étrangère » pour des raisons électorales.
Cette déclaration a provoqué un tollé, mettant en lumière les tensions croissantes autour de la question de l’immigration et des aides sociales en France. Bardella a appelé à un changement radical, inspiré par les politiques d’autres pays européens, tels que la Suisse et l’Allemagne, qui imposent des conditions strictes aux immigrants.
Alors que la France traverse une période de division sur ces enjeux, les propos de Bardella risquent de raviver le débat sur la solidarité nationale et l’immigration. La réaction du public et des opposants politiques est attendue avec impatience, alors que la question de l’accès aux aides sociales devient de plus en plus brûlante.
