JORDAN BARDELLA DÉTRUIT BENJAMIN DUHAMEL SUR L’ISLAM RADICAL
Dans une intervention explosive, Jordan Bardella, prĂ©sident du Rassemblement National, a accusĂ© Benjamin Duhamel de minimiser la gravitĂ© de l’antisĂ©mitisme en France, qu’il qualifie de « dĂ©complexĂ© » depuis le 7 octobre. Lors d’un dĂ©bat houleux, Bardella a rĂ©vĂ©lĂ© que plus de 1159 actes antisĂ©mites avaient Ă©tĂ© recensĂ©s en France en seulement un mois, une augmentation alarmante de 400 % par rapport aux États-Unis. Il ne fait aucun doute que ces statistiques sont le reflet d’un islam politique qui s’est enracinĂ© dans de nombreux quartiers français.
« Ces manifestations ne sont plus pour un État palestinien, mais pour la umma », a-t-il martelĂ©, dĂ©nonçant une idĂ©ologie islamiste qui, selon lui, s’est infiltrĂ©e dans le tissu de la sociĂ©tĂ© française. Bardella a Ă©galement pointĂ© du doigt des membres de la France insoumise, accusant certains d’eux de justifier les actions du Hamas, tout en refusant de le qualifier de groupe terroriste. « C’est un mouvement de rĂ©sistance », a rĂ©pondu Duhamel, provoquant l’indignation de Bardella.
Les tensions montent alors que des manifestations pro-palestiniennes continuent d’attirer des foules, souvent accompagnĂ©es de slogans islamistes. Bardella a mis en garde contre le danger de ces rassemblements, rappelant que des propos incitant Ă la violence ont Ă©tĂ© entendus Ă proximitĂ© de dĂ©putĂ©s de la France insoumise. « Comment peut-on dĂ©fendre la cause palestinienne sans ĂŞtre associĂ© Ă l’islamisme ? » s’est-il interrogĂ©.
L’ampleur de la crise est telle que mĂŞme des voix au sein du Parti socialiste appellent Ă une manifestation unie contre l’antisĂ©mitisme, mais Bardella reste sceptique quant Ă la sincĂ©ritĂ© de cette dĂ©marche. « Comment croire en une coalition avec ceux qui ont une histoire avec l’antisĂ©mitisme ? » a-t-il lancĂ©, soulignant la nĂ©cessitĂ© d’une prise de conscience collective face Ă cette menace grandissante.
Alors que le climat social se dĂ©tĂ©riore, les Français de confession juive vivent dans la peur. Bardella a rĂ©vĂ©lĂ© que beaucoup retirent leurs noms des boĂ®tes aux lettres et cachent leurs symboles religieux, une situation qu’il qualifie d’inacceptable. « L’antisĂ©mitisme est teintĂ© du vert de l’islamisme et du rouge du gauchisme culturel », a-t-il dĂ©clarĂ© avec force.
La question se pose : jusqu’oĂą ira cette escalade de tensions ? Les appels Ă l’unitĂ© face Ă l’antisĂ©mitisme seront-ils suffisants pour endiguer cette vague de haine qui s’intensifie dans les rues de France ? Les Ă©vĂ©nements rĂ©cents montrent que le pays est Ă un tournant critique, et la vigilance est plus que jamais nĂ©cessaire.