Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), a récemment riposté avec force aux critiques d’Apolline de Malherbe concernant sa prétendue inaction au Parlement européen. Dans un échange explosif, il a mis en lumière les résultats d’un sondage Ipsos, qui place le RN largement en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec 32 % contre 16 % pour la candidate de Renaissance. Bardella a souligné que la peur de l’abstention pourrait jouer un rôle crucial, rappelant aux électeurs que les sondages ne garantissent pas la victoire.
Ce débat a pris une tournure dramatique lorsque Bardella a dénoncé ce qu’il qualifie de “malhonnêteté journalistique” de la part de Malherbe, en évoquant son faible nombre d’amendements au sein du Parlement européen. Il a cependant mis en avant ses taux de présence et de participation au vote, affichant des chiffres impressionnants de 94,1 % et 91,21 % respectivement.
La situation s’est intensifiée avec l’annulation d’une conférence à Bruxelles, où des figures de la droite européenne, dont Éric Zemmour et Viktor Orban, devaient s’exprimer. Bardella a dénoncé cette décision, attribuée à des préoccupations de sécurité, comme étant une atteinte à la démocratie et à la liberté d’expression. Il a accusé la gauche d’encourager la violence et le sectarisme, affirmant que ces comportements nuisent au bon fonctionnement du débat démocratique.
En parallèle, il a évoqué les enjeux cruciaux des élections, notamment la sécurité et l’immigration, affirmant un lien direct entre l’augmentation de la violence et l’incapacité à maîtriser les flux migratoires. Bardella a promis des mesures fermes pour répondre à l’insécurité croissante, appelant à une suspension des allocations familiales pour les parents de mineurs délinquants.
Alors que la campagne pour les élections européennes s’intensifie, Bardella semble déterminé à capitaliser sur la montée des inquiétudes des Français face à l’insécurité et à la gestion de l’immigration. Les tensions entre le RN et ses opposants s’annoncent plus vives que jamais, avec des implications potentielles sur le paysage politique français. Les électeurs sont donc appelés à se mobiliser, car chaque voix comptera dans ce scrutin décisif.
