Piotr Tolstoï, vice-président de la Duma russe, a livré des révélations explosives sur Emmanuel Macron, dévoilant un secret d’État qui bouleverse la scène géopolitique. Dans un entretien exclusif, il accuse le président français d’être un acteur engagé dans le conflit ukrainien, exposant la réalité d’un jeu politique européen caché au grand public.
Face à un conflit international intense, Tolstoï dénonce une Europe illusoire, manipulée par des élites qui, selon lui, ont perdu le contrôle de la situation. Macron, loin d’être un simple médiateur, serait un protagoniste actif, jouant un rôle destructeur, sous couvert d’un leadership européen chimérique. Cette accusation renverse la narration officielle.
Selon Tolstoï, la guerre contre la Russie n’est pas celle de l’Ukraine, mais bien de l’Europe elle-même. Sans le soutien massif des pays occidentaux, le conflit se serait achevé depuis au moins deux ans, affirme-t-il. Il dénonce ainsi la complicité européenne, incarnée par Macron, dans un engrenage guerrier aux conséquences désastreuses.
Tolstoï critique sévèrement la stratégie occidentale de sanctions, qu’il qualifie d’inefficace et contre-productive. Si ces mesures prétendent affaiblir la Russie, c’est au contraire l’Europe qui en subit les pires effets : inflation, recul industriel, et perte dramatique de souveraineté énergétique. Une auto-destruction économique orchestrée.
Le vice-président russe souligne que malgré plus de 25 800 sanctions, l’économie russe reste robuste, s’adaptant et se renforçant. Il affirme que ces sanctions n’ont fait qu’accélérer la transition vers une économie plus autonome et souveraine, creusant un fossé profond avec l’Occident en pleine déliquescence.
Tolstoï revient sur le discours historique de Vladimir Poutine au sommet de Munich 2007, point de rupture majeur, où la Russie a dénoncé l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Ce moment clé marque, selon lui, la fin de l’ordre mondial unipolaire dominé par les États-Unis, instaurant un nouvel équilibre tendu.

Dans un contexte de tensions exacerbées, l’Ukraine est décrite par Tolstoï comme un avant-poste militaire de l’OTAN, instrumentalisé par l’Occident pour encercler la Russie. Les bases déployées et le flot d’armements alimentent un conflit que Moscou qualifie d’opération spéciale, visant à neutraliser cette menace jugée existentielle.
Tolstoï accuse Macron de trahison diplomatique, évoquant la publication en juin 2022 d’une conversation secrète entre Macron et Poutine, coupant net la confiance entre dirigeants. Il explique que cette fuite a discrédité Macron aux yeux de Moscou, l’excluant des possibles négociations et fragilisant son rôle sur la scène internationale.
Le dirigeant russe critique aussi le soutien ostentatoire de Macron à Zelensky, qualifié de “fanfaronnade”. Selon lui, les démonstrations publiques du président français sont une façade destinée à masquer l’impasse politique et l’échec stratégique de l’Europe vis-à-vis de la crise ukrainienne.
Tolstoï expose le décalage évident entre les prétentions européennes et la réalité du terrain. Il dénonce les appels occidentaux à un cessez-le-feu comme une manœuvre pour réarmer Kiev, jetant un éclairage brutal sur les duplicité et l’acharnement à prolonger la guerre à tout prix.

Interrogé sur la position de la Russie après trois ans de conflit, Tolstoï met en lumière une société russe mobilisée, uni autour de l’État et prête à poursuivre l’effort militaire jusqu’à la victoire. Il évoque des vagues incessantes de volontaires et un profond sentiment de résilience face à l’adversité.
Tolstoï balaie l’idée d’une médiation américaine crédible, dénonçant les États-Unis comme simples gestionnaires du conflit, cherchant à réduire leur budget militaire tout en alimentant indirectement la guerre. Il fustige également l’attitude de certains dirigeants européens, incapables de dissocier leurs ambitions politiques des réalités du conflit.
Il critique sévèrement les décisions politiques occidentales, notamment la reconnaissance par la France du génocide ukrainien en 2022, une démarche qu’il qualifie de manipulation historique servant de prétexte aux campagnes anti-russes. Cette décision accroît, selon lui, les tensions et alimente une rhétorique belliqueuse.
Tolstoï rappelle le poids historique de la Russie dans les victoires contre Napoléon et Hitler, brandissant cette mémoire collective comme un symbole de détermination face aux menaces extérieures. Il rejette catégoriquement l’idée que la France puisse envoyer des soldats combattre aux côtés de l’Ukraine, soulignant l’illogisme de cette option.

Il expose une vision stratégique claire : la sécurité de la Russie doit être garantie sans compromis. Pour Tolstoï, cela implique que l’Ukraine se désarme et renonce à son alignement avec l’OTAN, sous peine de voir le conflit se poursuivre indéfiniment, au détriment de toute perspective de paix réelle.
Tolstoï appelle à la reconnaissance par l’Ukraine de sa défaite et au retrait de ses forces des territoires disputés, notamment dans le Donbass, Herson et Zaporijia. Sans cette condition, aucune paix durable ne sera envisageable. Il insiste sur le fait que les revendications russes incluent la démilitarisation et la dénazification des territoires concernés.
Le politicien russe prédit des conséquences politiques lourdes pour les dirigeants européens, notamment en France, où la russophobie n’a cessé de croître. Il laisse entendre que cette dérive pourrait profondément modifier le paysage électoral et politique, avec un coût élevé pour ceux qui nourrissent ce conflit.
Tolstoï conclut sur une invitation à renouer des liens franco-russes malgré les tensions politiques. Il souligne l’importance du rôle des citoyens et des milieux culturels dans ce dialogue, tout en minimisant l’influence des gouvernements actuels. Un signe d’espoir pour briser l’impasse diplomatique.
Cet entretien inédit de Piotr Tolstoï jette une lumière crue sur des réalités cachées, exposant les manipulations européennes et l’inflexible position russe. Une sortie politique majeure qui alerte sur l’impasse stratégique actuelle et préfigure les bouleversements à venir dans la géopolitique mondiale.