Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a exprimé des préoccupations alarmantes ce matin sur Europe 1, qualifiant la politique d’immigration d’Emmanuel Macron de “projet” plutôt que de problème. Ses commentaires interviennent dans un contexte de tensions croissantes après les violents débordements à Bruxelles suite à la victoire du Maroc sur la Belgique.
Bardella a dénoncé la haine exprimée par certaines populations, soulignant que de nombreux individus, nés en France ou en Belgique, semblent mépriser les pays qui les ont accueillis. “Ce sont des gens qui doivent tout à la France, mais qui se comportent de manière haineuse”, a-t-il fustigé.
Les scènes de violence observées à Bruxelles rappellent celles du Stade de France, où l’impunité face à la délinquance et à la politique d’immigration est devenue la norme. Bardella insiste sur la nécessité d’un changement radical dans la politique d’assimilation, affirmant que l’immigration est le moteur du communautarisme et de l’insécurité.
Il a également évoqué la situation à Mayotte, où une violence croissante et une population étrangère en forte augmentation posent des défis majeurs. “Mayotte sera probablement notre futur en métropole”, a-t-il averti, appelant à une intervention militaire pour protéger l’île des incursions des Comores.
Bardella a critiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour son incapacité à gérer la crise migratoire, affirmant que la sécurité des Français est en jeu. “Qui protège les Français aujourd’hui ?”, s’est-il interrogé, soulignant que 25 % des détenus en France sont étrangers.

Le président du RN a plaidé pour des mesures strictes, y compris l’expulsion des délinquants étrangers et la suppression du droit du sol, qu’il considère comme un facteur aggravant de la crise. Il a appelé à un renforcement des peines et à des réformes pénales pour restaurer la sécurité.
Les déclarations de Bardella interviennent dans un climat de mécontentement croissant face à la gestion de l’immigration en France. Alors que la démographie africaine continue d’augmenter, il prévient que l’Europe doit reprendre le contrôle de ses frontières avant qu’il ne soit trop tard.
Ce discours, à la fois urgent et provocateur, met en lumière les fractures au sein de la société française et la nécessité d’un débat national sur l’immigration. Bardella appelle à une consultation des Français sur l’accueil de nouveaux migrants, affirmant que le pays ne doit pas devenir “le pays de tout le monde”.