Une professeure de droit public a récemment lancé une attaque cinglante contre le Conseil constitutionnel, remettant en question son impartialité et son intégrité. Lors d’une analyse de la décision du 14 avril validant l’essentiel de la réforme des retraites, elle a souligné des conflits d’intérêts au sein même de cette institution, soulevant des doutes sur sa légitimité.
Selon elle, deux membres du Conseil, Jacqueline Gouraud et Alain Juppé, ont des liens directs avec des réformes controversées, ce qui jette une ombre sur leur capacité à juger de manière objective. Elle a affirmé que dans un État de droit, ces individus auraient dû se retirer des délibérations, mais cela ne s’est pas produit.
La professeure a dénoncé un Conseil constitutionnel composé principalement d’anciens politiciens, ce qui le rend structurellement partisan. Elle insiste sur le fait qu’il est impératif de réformer la composition de cette institution pour garantir une véritable impartialité et éviter des décisions influencées par des intérêts politiques.

Elle a également critiqué la qualité des décisions rendues, déclarant qu’elles manquent souvent d’arguments juridiques solides. Cette absence d’explications claires affaiblit la crédibilité du Conseil et soulève des questions sur son rôle dans la protection des droits fondamentaux.
En conclusion, cette critique acerbe met en lumière une crise de confiance envers le Conseil constitutionnel et appelle à une réforme urgente pour restaurer l’intégrité de cette institution essentielle à la démocratie française. Les citoyens attendent des réponses et une action rapide pour garantir que la justice constitutionnelle soit véritablement indépendante et impartiale.
