Michel Onfray Smashed the Illusion of Macron’s Intelligence: A Stunning Debate with Pascal Praud Unveils the Truth Behind Political Seduction and Catastrophic Leadership! Discover How the Philosopher Dissects the So-Called Brilliance of the French President, Exposing the Chasm Between Charismatic Charm and True Competence. This Electrifying Exchange Challenges Conventional Wisdom, Igniting Controversy and Setting the Stage for Heated Discussions on the Nature of Power as Elections Loom!

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Le philosophe Michel Onfray assène une charge frontale contre Emmanuel Macron lors d’un passage sur CNews, contestant radicalement l’idée d’une « intelligence » présidentielle et la qualifiant de simple « séduction ».

Invité sur le plateau de « L’Heure des Pros » présenté par Pascal Praud, le philosophe et essayiste a engagé un vif échange sur la nature du pouvoir et les qualités réelles du chef de l’État. La discussion a pris un tour vif lorsque l’animateur a soulevé ce qu’il a nommé « le mystère Macron » : comment un homme décrit comme brillant et exceptionnel en privé peut-il conduire, selon ses critiques, à des résultats « catastrophiques » pour la France ?

Pascal Praud a introduit le débat en relatant le témoignage élogieux d’un de ses amis ayant rencontré le Président. « Il est exceptionnel, vraiment, il est d’une intelligence, d’une énergie… c’était formidable, magnifique », a-t-il rapporté, ajoutant : « Et là, c’est ça qui m’intéresse… Comment un homme aussi brillant… peut-il être aussi, à l’arrivée, catastrophique pour la France dans tous les domaines ? »

La réponse de Michel Onfray a été cinglante et sans ambages, balayant le prétendu paradoxe. « Non, il n’y a pas de mystère », a-t-il immédiatement rétorqué. « Il y a simplement une contradiction entre le fait que vous puissiez dire de quelqu’un qu’il est intelligent et donner en même temps la démonstration qu’il ne l’est pas. C’est qu’il ne l’est pas. »

Pour le fondateur de l’Université Populaire de Caen, la définition de l’intelligence est précise et ne souffre pas d’approximation. « La démonstration de l’intelligence, c’est l’art de mettre en relation des choses qui a priori sont sans relation », a-t-il expliqué. Selon lui, Emmanuel Macron ne fournit pas cette preuve par ses actions, bien au contraire.

« Il faut arrêter de dire de quelqu’un qu’il est intelligent s’il n’en donne pas les preuves et s’il donne même les preuves du contraire. Car il en donne les preuves du contraire. Donc votre test, c’est qu’il n’est pas intelligent », a-t-il asséné face à un Pascal Praud visiblement interloqué par la fermeté du propos.

Michel Onfray a ensuite développé sa thèse centrale : ce qui est pris pour de l’intelligence chez Emmanuel Macron n’est, selon lui, que de la séduction pure, parfaitement adaptée à l’air du temps. « Il n’y a pas d’intelligence, il y a de la séduction, ça colle absolument à notre époque. C’est : il dit à chacun ce que chacun a envie d’entendre », a analysé le philosophe.

L’écrivain a insisté sur le fait que son analyse ne relevait pas d’une animosité personnelle, mais d’une critique structurelle du projet européen. « Moi, j’ai rien en particulier contre Macron, j’ai contre Maastricht et le projet maastrichtien depuis 1992 », a-t-il précisé, soulignant que le cadre institutionnel limite de toute façon l’action.

« Quand on est dans une configuration maastrichtienne, on fait semblant », a-t-il lancé, suggérant que les marges de manœuvre réelles du Président sont illusoires, rendant vaine toute prétention à une action transformatrice et intelligente.

Poussé par l’animateur qui tentait de nuancer en évoquant la possibilité d’une « intelligence » mal employée ou de « bêtises » faites par des gens brillants, Onfray est resté intraitable. Il a élargi sa réflexion sur la nature plurielle de l’intelligence.

« Il y a des intelligences de la main… des intelligences musicales… Donc il a peut-être des intelligences de dossier, Macron, mais il n’a pas l’intelligence de l’action, il n’a pas l’intelligence du cœur, il n’a pas l’intelligence de la volonté », a-t-il détaillé.

Pour le philosophe, la qualité première d’un homme d’État ne résiderait donc pas nécessairement dans une intelligence abstraite, mais dans une forme d’intelligence pratique, relationnelle et décisionnelle qu’il estime absente chez l’actuel locataire de l’Élysée.

« Peut-être que l’intelligence n’est pas la qualité principale qu’on attend d’un homme de pouvoir. Peut-être aussi, Michel, que ce n’est pas le critère », a tenté de conclure Pascal Praud. « Non, mais je ne cherche pas à vous convaincre, je cherche à dire ce que je pense », a répondu, ferme, Michel Onfray, clôturant un échange qui a marqué par sa directe et sa radicalité.

Ce passage, déjà largement partagé sur les réseaux sociaux, intervient dans un contexte politique tendu, à moins de trois semaines des élections européennes. Il relance le débat sur le style présidentiel et la définition même des compétences nécessaires pour gouverner, opposant une vision technocratique et séductrice du pouvoir à une exigence de cohérence et de résultats tangibles.

La virulence du ton et la nature philosophique de l’argumentation ont surpris les observateurs, habitués à des débats plus convenus sur les plateaux télévisés. L’affrontement entre le philosophe iconoclaste et l’animateur star de CNews promet de nourrir les controverses dans les jours à venir, bien au-delà du cercle des habitués de la chaîne.