PLFSS ADOPTÉ : UN CRI D’ALARME DE J-M. SALVATOR
Dans un contexte économique déjà précaire, l’adoption du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) a suscité une onde de choc au sein de la classe politique. Jean-Michel Salvator, économiste et analyste avisé, a tiré la sonnette d’alarme, déclarant : « Nous sommes en train de précipiter le pays dans le gouffre ».
Les débats au parlement ont été marqués par des échanges houleux. Jean-Philippe Tang, député du Rassemblement National, a critiqué Édouard Philippe, le leader d’Horizon, pour son incapacité à imposer une discipline au sein de son groupe. L’absence de consensus a mis en lumière une fragmentation politique alarmante.
Les tensions se sont intensifiées lorsque Jérôme Gedge, député socialiste, a défendu le PLFSS, arguant qu’il s’agissait d’une avancée nécessaire pour éviter le chaos. Mais cette vision optimiste a été immédiatement contredite par Salvator, qui a dénoncé une « démission collective » face à la réalité économique.
La situation est d’autant plus préoccupante que le déficit public pourrait atteindre des niveaux abyssaux, dépassant les 30 milliards d’euros. « Qui va payer ? » s’interroge Salvator, soulignant qu’une guerre des générations est en train de se dessiner. Les jeunes risquent de se retrouver accablés par une dette qu’ils n’ont pas contractée.

Les critiques se sont intensifiées contre les partis politiques, accusés de vouloir uniquement augmenter les impôts sans envisager de réelles économies. La dépense publique en France, qui dépasse 57,5 % du PIB, est jugée insoutenable par de nombreux économistes.
Le climat politique est devenu électrique, avec des députés de droite s’opposant à leurs propres leaders et des appels à la responsabilité qui se heurtent à des intérêts partisans. Le manque de perspective et l’absence de réformes concrètes soulèvent des inquiétudes quant à l’avenir économique du pays.
En conclusion, la situation actuelle est alarmante. Les décisions prises aujourd’hui auront des répercussions sur les générations futures. Jean-Michel Salvator a raison de tirer la sonnette d’alarme : la France se dirige vers une crise profonde si des mesures courageuses ne sont pas rapidement mises en place.