Alma Dufour a provoqué un véritable tremblement de terre sur le plateau de BFM ce mardi 18 novembre, lors d’un débat sur l’évasion fiscale. La députée a mis en lumière les manigances fiscales des multinationales, défiant les arguments du député MoDem Sébastien Lecornu. L’affrontement, tendu et électrique, a révélé des tensions palpables au sein du gouvernement.
En direct, Dufour a dénoncé le mépris du gouvernement envers les travailleurs français, soulignant que les grandes entreprises comme Apple et Amazon échappent à l’impôt tout en réalisant d’énormes bénéfices en France. Lecornu, visiblement déstabilisé, a tenté de la couper à plusieurs reprises, mais la députée a maintenu son cap, exposant les contradictions de ses adversaires.
L’émission a pris une tournure explosive lorsque Dufour a accusé le gouvernement de privilégier les intérêts des grands patrons au détriment des salariés. “Vous rassurez les investisseurs étrangers plutôt que les travailleurs français”, a-t-elle déclaré, provoquant une réaction immédiate sur le plateau. Les tensions ont grimpé alors que Lecornu, perdu dans ses explications, a vu sa crédibilité mise à mal.
Dufour a souligné que l’évasion fiscale coûte à la France environ 100 milliards d’euros par an, tout en exposant les échecs d’un système fiscal qui favorise les riches. “Ce que vous votez ne sert à rien”, a-t-elle martelé, défiant les membres du gouvernement de justifier leurs décisions.
Les échanges ont révélé un fossé grandissant entre les députés et le gouvernement, avec des accusations de mépris du travail parlementaire. “C’est un mépris classique de la macronie”, a affirmé Dufour, mettant en lumière les manœuvres politiques qui entourent le budget.
L’émission s’est terminée sur une note tendue, laissant entrevoir des conséquences politiques majeures. Ce débat, qui a captivé l’attention des téléspectateurs, pourrait bien marquer un tournant dans la lutte contre l’évasion fiscale en France. Les questions soulevées par Dufour résonnent désormais dans tout le pays, appelant à une prise de conscience urgente face à une crise fiscale qui perdure.
