Emmanuel Macron, lors d’une intervention marquante sur Europe 1, a déclaré que son mandat touche à sa fin, mais a également révélé une profonde déconnexion avec la réalité française. “Le clap de fin d’un règne qui n’a jamais commencé”, a-t-il dit, illustrant une présidence marquée par l’impuissance et le déni. Cette déclaration survient alors que la France traverse une période de crise, avec des citoyens de plus en plus frustrés par l’absence de résultats tangibles.
Macron a tenté de minimiser les critiques, affirmant que les Français ont tendance à voir la vie en gris, tout en se dégageant de la responsabilité des dérives accumulées au cours des quarante dernières années. Cependant, son discours a révélé une vulnérabilité inattendue. Pour la première fois, il semblait conscient que les mots ne suffisent plus. Les échanges avec les journalistes, notamment avec Robert Ménard et Agnès Verdier-Moligier, ont mis en lumière son incapacité à répondre aux préoccupations quotidiennes des Français, le laissant groggy et désemparé.
Les commentaires acerbes sur son bilan ont souligné un sentiment d’échec, tant personnel que national. “Pourquoi ne démissionne-t-il pas ?” se sont demandé de nombreux observateurs, alors que son mandat s’approche de la fin sans une vision claire pour l’avenir. Ce constat amer a été renforcé par des critiques sur son approche, jugée déconnectée et immobile, face à une France en quête de changement.
Les deux prochaines années s’annoncent difficiles pour Macron, qui semble piégé dans un cycle de promesses non tenues et de résignation. La question cruciale demeure : que peut-il encore accomplir ? L’urgence de la situation appelle à une réflexion sérieuse sur l’avenir de la France, alors que la présidence de Macron s’achemine vers une conclusion incertaine, laissant les Français dans l’attente d’un véritable changement.
