Jean-Philippe Tanguy, le nouveau sénateur, a récemment frappé fort contre Patrick Cohen, dénonçant son discours anti-Rassemblement National (RN) lors d’une intervention au Sénat. Le ton était à la fois incisif et urgent, alors que Tanguy critiquait les manœuvres politiques de la majorité et la gestion des institutions par le gouvernement.
Dans un contexte politique déjà tendu, Tanguy a mis en lumière l’usage répété de l’article 49.3 par Élisabeth Borne, soulignant que ce mécanisme institutionnel est devenu un outil de chantage à la démocratie. “Le Parlement est usé jusqu’à la moelle”, a-t-il déclaré, appelant à un rétablissement des droits parlementaires.
Tanguy a également évoqué la nécessité d’un dialogue constructif en politique, exprimant son rêve d’une France où les tensions seraient moindres. Il a critiqué les petits textes de loi présentés par le gouvernement, les qualifiant de “fond de tiroir” et a mis en garde contre un sentiment croissant d’antiparlementarisme.

L’intervention de Tanguy est intervenue alors que des appels à la dissolution de l’Assemblée nationale se font entendre, tant à gauche qu’à droite. “Si le gouvernement n’est pas capable de gouverner autrement, qu’il parte”, a-t-il lancé, appelant les Français à se préparer à assumer leurs responsabilités politiques.
Cette déclaration a résonné comme un appel à l’action, alors que la tension monte dans le paysage politique français. Le Rassemblement National, sous la direction de Jordan Bardella, se positionne comme un acteur clé pour l’avenir politique, prêt à assumer des responsabilités en cas de nouvelles élections.
Alors que la situation se développe, le pays retient son souffle, attendant de voir si cette crise institutionnelle se traduira par un changement radical dans la gouvernance française.